Marche mercredi 15 mai
Départ 18h Bourse du travail de St-Etienne
L’attaque sur Rafah depuis lundi marque une nouvelle phase terrible dans la destruction du peuple palestinien. En toute impunité, le gouvernement israélien s’affranchit du respect du droit international. ll intensifie sa guerre génocidaire contre la population de Gaza.
Aux bombardements intensifs et déplacements forcés, il a ajouté l’organisation de la famine, la destruction par les chars, la fermeture de l’accès à l’aide humanitaire. Gaza sous blocus était une prison à ciel ouvert, c’est devenu un cimetière à ciel ouvert.
Le peuple palestinien a le droit de vivre sur sa terre. Nous soutenons son droit à l’autodétermination, sa lutte contre l’occupation et la colonisation jusqu’à une paix juste et durable.
En France, nous demandons que cessent les atteintes indignes à la liberté d’expression, les interdictions de manifestations de solidarité, les intimidations et condamnations d’élu-es, de militant-e-s syndicales, de personnes solidaires de la Palestine.
Assez de paroles et de discours, nous exigeons des actes :
- un cessez-le-feu immédiat, total et permanent dans la Bande de Gaza
- l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le financement de l’UNRWA
- le retrait immédiat des troupes israéliennes de Gaza et de Cisjordanie
- le financement par Israël de la reconstruction de Gaza
- la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens soumis à des
traitements inhumains
- des sanctions contre Israël tant qu’il ne respecte pas le droit international
- l’arrêt des livraisons d’armes par la France à Israël et de toute coopération
militaire
- la France doit agir pour la suspension par l’U.E. de l’accord d’association
Signataires : Al Qalam, AFPS Saint-Etienne, BDS 42, CCFD-Terre Solidaire, CGT Loire, Gaza Force United, JC 42, LDH Saint-Étienne, LFI Loire, La Libre Pensée Loire, NPA-l'Anticapitaliste 42, PCF Loire, PCRF Loire, PRCF 42, Réseaux citoyens de St-Etienne, Solidaires Loire, UCL St-Étienne, UJFP…
15 mai, journée de de la Nakba
“Nakba” signifie “catastrophe” en arabe. C’est par ce terme que les Palestinien⸱ne⸱s désignent ce qui a commencé après la fin du mandat britannique sur la Palestine : dépossessions, expulsions, destructions, pillages, massacres… 800 000 Palestinien⸱ne⸱s ont
alors été chassé⸱e⸱s de leurs terres dans le cadre de la création de l’Etat israélien, le 14 mai 1948.
La journée de la Nakba a lieu le 15 mai, le lendemain de la célébration par l’Etat d’Israël de sa naissance.
Elle permet aux Palestinien⸱ne⸱s de réaffirmer leur droit à l’existence, à la dignité, et le droit au retour des réfugié⸱e⸱s. Son symbole est la clé, qui évoque les maisons abandonnées lors de l’expulsion, dont certains ont conservé les clés jusqu’à aujourd’hui.
Cette Nakba/Catastrophe n’est pas un événement ponctuel qui se serait terminé en 1948 : c’est un processus qui continue depuis 76 ans, et dont les massacres en cours sont le prolongement.