Le Pen est mort...

L’une des plus grande figures de l’extrême droite française est morte aujourd’hui !
Viens célébrer cet heureux événement avec nous Place du Peuple à 19h !

Appel sur le site NumeroZero

P.-S. À l’appel de la JC 42

Tout au long de sa carrière politique, Jean-Marie Le Pen a multiplié les déclarations racistes antisémites ou niant les crimes nazis. Des déclarations qui lui ont valu une longue liste de condamnations.

En 1971, Jean-Marie Le Pen a été condamné pour la première fois pour apologie de crimes de guerre. La maison d’édition de disques, qu’il avait créée en 1963, avait commercialisé un disque intitulé Le IIIe Reich. Voix et chants de la révolution allemande, et la documentation qui l’accompagnait assurait que "la montée vers le pouvoir d’Adolf Hitler et celle du Parti national-socialiste [avait été] caractérisée par un puissant mouvement des masses, somme toute populaire et démocratique, qui triompha à la suite de consultations électorales régulières".

Le 13 septembre 1987, il déclare que l’existence des chambres à gaz est "un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale". Des propos qu’il réitérera plusieurs fois et qui lui ont valu d’être condamné deux fois au civil, en 1991 puis en 1999. Au pénal, il est ensuite condamné en appel en 2017 pour contestation de crime contre l’humanité, après avoir répété cette phrase en 2015 – la condamnation a été confirmée en 2018 par la Cour de cassation.

Il avait déjà été condamné pour ce motif en 2012, en appel, pour avoir affirmé en 2005 que l’occupation allemande en France n’avait pas été "particulièrement inhumaine". En 1993, Jean-Marie Le Pen avait déjà été condamné pour injure publique pour son jeu de mots de 1988, "Durafour crématoire", qui visait Michel Durafour, ministre de la fonction publique de l’époque.

Le 28 novembre 2018, à 90 ans, il est encore condamné pour des propos visant les homosexuels tenus en 2016 et 2017. En 2022, il a en revanche été relaxé en appel pour avoir attaqué en 2014 plusieurs personnalités engagées contre l’extrême droite, et lancé à propos de Patrick Bruel : "Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois."